1/ L’ozonation
Le processus d’ozonation
L’ozonation est une méthode de désinfection qui utilise l’ozone (O3), un gaz instable et hautement réactif. Cette technique consiste à générer de l’ozone à partir de l’oxygène environnant au moyen d’une décharge électrique, puis à le diffuser dans l’eau nécessitant un traitement. L’ozone procède ensuite par oxydation des impuretés organiques et inorganiques, facilitant ainsi leur élimination.
L’efficacité de l’ozone
En termes d’efficacité, il convient de souligner que la performance désinfectante de l’ozone surpasse celle des désinfectants habituels tels que le chlore, le dioxyde de chlore ou encore l’acide peracétique. Il a été prouvé qu’il est capable neutraliser rapidement divers micro-organismes pathogènes, y compris les bactéries résistantes aux chlorures et les virus. De plus, contrairement au chlore et autres substances chimiques du même type, la décomposition post-désinfection ne produit aucun sous-produit nocif. C’est donc une option idéale pour la purification des eaux potables ainsi que pour le traitement des eaux usées industrielles ou municipales.
2/ Les désinfectants courants
Parmi les désinfectants couramment utilisés, le chlore, le dioxyde de chlore et l’acide peracétique se distinguent par leur efficacité et leur mode d’action. Le premier est connu pour sa rapidité d’action et sa capacité à éradiquer une grande diversité de micro-organismes. Son utilisation peut néanmoins conduire à la création de sous-produits potentiellement nuisibles.
Le second, le dioxyde de chlore, présente l’avantage notable d’être actif à des concentrations inférieures à celles requises pour le chlore. Ce dernier est également moins enclin à générer des sous-produits indésirables lorsqu’il entre en contact avec la matière organique dans l’eau.
Quant à l’acide peracétique, il constitue une autre alternative séduisante en qualité de désinfectant. Celui-ci a prouvé son efficience remarquable contre différents micro-organismes pathogènes sans produire de sous-produits toxiques lorsqu’il est correctement employé.
Ces trois agents désinfectants représentent des options valides pour la purification des eaux usées ou potables. Chaque choix suppose toutefois un compromis entre performance, coût et impact environnemental possible.
3/ La comparaison des procédés
Ozone versus Chlore
L’ozone se distingue du chlore par sa capacité à éradiquer une plus grande diversité de micro-organismes, y compris les virus et les spores résistantes. Contrairement au chlore, l’ozone ne génère pas de sous-produits chimiques dangereux lorsqu’il entre en interaction avec des substances organiques dans l’eau.
Ozone contre Dioxyde de chlore
Le dioxyde de chlore est un puissant désinfectant mais présente un désavantage majeur : son instabilité qui impose une génération sur site. L’ozone, bien qu’il nécessite aussi une production in situ, offre plus de stabilité et propose une efficacité comparable dans la suppression des micro-organismes. Par ailleurs, contrairement au dioxyde de chlore, l’ozone n’est pas associé aux problèmes liés au transport et à la manipulation sécuritaire.
Ozone face à Acide peracétique
L’acide peracétique est largement utilisé pour sa rapidité d’action mais son usage est restreint par son coût prohibitif et ses dangers pour la santé humaine en cas d’exposition prolongée. En comparaison, l’ozone offre des bénéfices notables : il agit rapidement comme l’acide peracétique mais sans les désagréments liés aux frais ou aux risques sanitaires.
4/ Le choix et les conséquences
La décision contextuelle
Le choix d’un désinfectant est fortement influencé par le contexte. Le chlore, le dioxyde de chlore et l’acide peracétique sont fréquemment retenus pour leur efficience avérée et leur coût abordable. En revanche, l’ozone offre des bénéfices spécifiques qui peuvent s’avérer préférables dans certaines conditions. Par exemple, contre les virus et les bactéries résistantes aux autres désinfectants, il se montre particulièrement performant. Il a en outre la particularité de se dissiper rapidement sans laisser de résidus nocifs.
Les impacts environnementaux
L’ozone présente un impact réduit sur l’environnement comparé à d’autres options courantes. Le chlore et le dioxyde de chlore peuvent générer des sous-produits toxiques lorsqu’ils interagissent avec d’autres substances dans l’eau ; cette problématique n’existe pas avec l’ozone. L’usage d’acide peracétique risque une contamination acide du sol ou de l’eau si mal géré; ce danger n’est pas présent avec l’ozone qui ne laisse aucun résidu après utilisation . Il constitue donc une solution moins risquée pour la santé humaine ainsi que pour la faune aquatique potentiellement exposée à ces produits chimiques via les eaux usées ou les rejets industriels.